Gardien, vigile, garde-du-corps : quel équipement de défense ont-ils le droit de posséder ?

Publié le : 23 novembre 20204 mins de lecture

Autrefois, les vigiles et les gardes rapprochés n’avaient nullement le droit d’utiliser des armes. Suite à l’augmentation des attentats de terroriste la législation Française a reconsidéré sa décision et autorise l’usage de ces équipements de défense. Toutefois, les vigiles et les gardes n’ont le droit de porter qu’une certaine catégorie d’armes.

Quels sont les armes autorisées ?

Selon la loi du 1 er janvier 2018, l’autorisation de porter des armes a été étendue jusqu’à certaines professions dont celle des gardes rapprochés et des gardiens et tous autres agents de surveillance. Toutefois, un équipement de défense vigile a été sélectionné selon certaines normes. Ainsi, ils sont autorisés à porter des armes de types D. Cette catégorie englobe plus précisément les matraques, les gazeuses, etc… En cas d’agression, le port des armes de type de B est aussi autorisé. Cette catégorie regroupe les armes de poing. Ces dernières peuvent recourir à l’usage de ces armes lorsque leurs protégées se retrouvent face à une situation compromettante notamment lorsqu’il s’agit d’un risque exceptionnel lié à leur vie. Tout pour vous dire que seules les armes de types B et D sont autorisés uniquement quand les agents de sécurité ou les gardes rapprochés doivent protéger leur vie ou lorsque leurs protégées font face à des risques exceptionnels qui peuvent porter atteinte à leur vie.

Dans quel contexte ?

Le port, le contrôle et l’habilitation des détenteurs d’armes sont soumis à des conditions dites très drastiques. Des conditions qui sont régies par le ministère de l’Intérieur. En outre, les sociétés qui emploient des agents de sécurité doivent obtenir une autorisation auprès du Conseil National des activités privées de sécurité au préalable. En effet, pour exercer leur travail correctement, ils doivent obtenir une autorisation auprès du ministère de l’Intérieur ou du préfet de leur département. Pour ce qui est des contextes d’usage d’un équipement de défense vigile, c’est le décret du n°2017-1844 qui le fixe. Selon ce dernier, les vigiles ou les gardes du corps ne sont autorisés à utiliser les armes qu’en cas d’attentat de terroriste. Une loi qui a d’ailleurs été adoptée sous le régime de François Hollande et qui fait foi jusqu’à présent.

Qui pourra bénéficier de ces armes ?

Le port d’un équipement de défense vigile peut être autorisé pour les gardes du corps et les agents de sécurité, mais seul ce qui a suivi une formation dans un centre de tir peut y prétendre. Les entreprises devraient les offrir cette formation à condition d’obtenir une autorisation auprès de la CNAPS, du préfet du département et du ministère de l’Intérieur pour les missions des vigiles et celles des gardes du corps. Tout porte à croire que les gardes du corps détenteur d’armes sont soumis à des règles strictes.

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